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ZODIAC

 

ZODIAC
(Zodiac)

Réalisateur : David Fincher
Année : 2007
Scénariste James Vanderbilt
Pays : Etats-Unis
Genre : Thriller
Interdiction : /
Avec Jake Gyllenhaal, Robert Downey Jr., Mark Ruffalo, Anthony Edwards... 

L'HISTOIRE Le 4 juillet 1969, le soir de la fête de l'Indépendance, deux jeunes adultes se font tirer dessus entre les villes de Benicia et Vallejo en Californie. Un homme contacte les services de police locaux et annonce avoir commis ce crime. Le San Francisco Chronicle, l'un des plus importants journaux de la ville, reçoit ensuite une lettre revendiquant ce meurtre, tout comme deux autres quotidiens de la région. Le tueur présumé, qui se présente sous le pseudonyme de Zodiac, accompagne sa revendication d'une énigme. Robert Graysmith est un jeune dessinateur du journal. Sa vie bascule lorsqu'il se lance dans le déchiffrage de cette énigme, poussé par sa passion pour les casse-têtes. Il enquête alors plus profondément, notamment avec Paul Avery, spécialiste des affaires criminelles au journal. En parallèle, les inspecteurs chargés de l'enquête, David Toschi et William Armstrong, font leur possible pour mettre fin à la série et recouper les informations multiples. Durant de nombreuses années, le Zodiac se joue des policiers et des journalistes en accumulant les énigmes, les vraies et fausses revendications, les appels télévisés et les meurtres sans indice...

MON AVIS : Adaptation du livre Les Crimes du Zodiaque : l'affaire du tueur de San Francisco de Robert Graysmith paru en 1986, Zodiac est dû à David Fincher, célèbre réalisateur de clips vidéo de 1984 à 1992, année à laquelle il s'essaye à la réalisation cinématographique avec Alien 3. Sa notoriété décolle réellement en 1995, avec Se7en, devenu une référence du thriller. Depuis, Fincher est devenu un maître de ce genre, avec des films tels The Game, Fight Club, Panic Room ou Gone Girl entre autres, de même qu'avec la série-télévisée Mindhunter. C'est donc en 2007 qui se lance à l'assaut d'un des plus célèbres tueurs en série des Etats-Unis, le fameux Zodiac, dont l'identité n'a jamais été révélé. Film-fleuve de plus de 2h30, Zodiac nous immerge dans le San Francisco des années 70 et reconstitue avec une minutie chirurgicale l'enquête menée par diverses personnes, dont les enquêteurs David Toschi (Mark Ruffalo) et William Armstrong (Anthony Edwards), le journaliste Paul Avery (Robert Downey Jr.) et le dessinateur Robert Graysmith (Jake Gyllenhaal). Quatre personnages qui vont voir leur vie être bouleversée par les crimes du Zodiac, leurs investigations personnelles venant jouer sur leur vie familiale et leur santé, autant mentale que physique. La première heure du film reconstitue les événements débutant par la première rencontre entre le Zodiac et deux jeunes amoureux. On a ici quasiment l’impression de visionner un documentaire sur le sujet, le film enchaînant les séquences avec moult dates inscrites à l'écran, images filmées de manière sobre, sans jouer sur un quelconque suspense, se contentant de poser les événements de façon visuelle, avec une mise en scène certainement très technique mais qui n'apparaît jamais comme telle et qui peut même ennuyer par moment, tant les détails de l'enquête sont fouillés mais ne versent jamais dans le sensationnalisme. Même la résolution des cryptogrammes ne donnent pas lieu à une scène forte en émotion. Cette retenue apparaît comme étant assez déconcertante pour ma part mais prouve que Fincher peut aussi jouer avec brio avec cette facette de son talent et que sa minutie est hallucinante. La deuxième partie du film, qui met cette fois en avant le personnage de Robert Graysmith, totalement investit par sa recherche de l'identité du Zodiac, recherche qu'il continuera d'assouvir même quand le tueur en série ne donne plus signe de vie, bifurque nettement plus dans le thriller tel qu'on l'entend et personnellement, c'est la partie que j'ai préféré, car elle donne du rythme et de l'intensité au film, avec notamment une scène très tendue, dans laquelle Graysmith se rend chez un contact qui va lui laisser une drôle d'impression, et qui joue admirablement bien avec le suspense. Cette fois, on est pris dans ces rebondissements incessants et on vibre vraiment avec les personnages. La conclusion laisse un goût amer dans la bouche du public, qui se dit que la police le tenait, ce fameux Zodiac, mais que l'avis de certains spécialistes, notamment en graphologie, les a empêché d'aller au bout de leur impression en ce qui concerne un certain suspect. Entre routine policière et thriller tendu comme un string, Zodiac surprend, déconcerte tout comme il séduit. Le Zodiac n'a pas fini de faire parler de lui en tout cas et reste l'un des tueurs en série les plus mystérieux à ce jour.

 

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