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LA RUÉE VERS L'OR

 

LA RUÉE VERS L'OR
(The Gold Rush)

Réalisateur : Charles Chaplin
Année : 1925
Scénariste : Charles Chaplin
Pays : Etats-Unis
Genre : Comédie
Interdiction : /
Avec : Charles Chaplin, Mack Swain, Tom Murray, Georgia Hale, Malcolm Waite...

L'HISTOIRE : Pendant la ruée vers l'or dans le Klondike, au nord-ouest du Canada en 1896, une file de chercheurs d'or s'étire au creux des montagnes enneigées. Pris dans une tempête de neige, un pauvre prospecteur solitaire trouve refuge dans la cabane isolée de Black Larsen, un dangereux repris de justice qui refuse de le secourir. Entre alors Big Jim McKay, autre prospecteur à la recherche d'un abri, qui mate Larsen et obtient que tous trois puissent rester sur place. La faim les tenaille : qui sera mangé ? Black Larsen perd le tirage au sort et doit partir à la recherche d'un secours ou de vivres. Il tue deux policiers à sa recherche puis tombe sur le filon prospère de Big Jim qu'il commence à piller. Plus tard, le prospecteur solitaire se rend en ville et tombe sous le charme de Georgia, une danseuse de cabaret...

MON AVIS : Après Le Kid, tourné en 1921, Charles Chaplin réalise La Ruée vers l'Or en 1925. Un film qui figure parmi les œuvres phares du talentueux réalisateur, acteur, scénariste, producteur, monteur et musicien que tout le monde connaît. Prenant place lors de la grande ruée vers l'or qui eut lieu entre 1897 et 1899 dans le Klondike, au Canada, et qui attira quelques 100 000 prospecteurs d'or dans la région, le film est une savoureuse comédie qui bénéficie encore et toujours du talent imaginatif de Chaplin. La scène d'introduction, qui nous met en lieu et place de cette ruée vers l'or, fût entièrement réalisée dans les montagnes rocheuses de Californie. Chaplin fit creuser un passage de 700m dans la neige, le tout à 3000 mètres d'altitude, comme nous l'indique le site Charleschaplin.com. On connaît le caractère pointilleux de Chaplin, qui pouvait faire rejouer une même scène des dizaines et des dizaines de fois pour que tout soit parfait, un peu comme le fera Kubrick par la suite. La suite du film verse dans la pure comédie, avec notre vagabond venu lui aussi chercher de l'or et qui se retrouve pris dans une tempête de neige. Il tombe sur la seule maison du coin, qui appartient à un dangereux brigand, ce qu'il ignore. Un second individu, le prospecteur Big Jim McKay, va lui aussi entrer dans cette cabane de bois. Les situations comiques vont alors s'enchaîner à un rythme de croisière constant, Chaplin jouant sur le sentiment de faim qui tenaille ses protagonistes et qui leur fait avoir des hallucinations (Chaplin se transforme en poulet géant !) ou manger des objets insolites, comme... la semelle d'une chaussures ! Impayable ! Cette partie dans le cabanon de Black Larsen se transforme en huis-clos amusant et original, le vagabond se demandant si Big Jim ne va pas finir par le manger tellement il a faim ! Les gags fusent et nous font bien rire devant notre écran. La suite transfère le lieu de l'action en ville, et le vagabond va tomber sous le charme d'une danseuse de saloon, Georgia. Comme souvent dans ses films, Chaplin teinte la comédie d'une petite touche dramatique, Georgia lui préférant un playboy un brin macho. Le repas du Nouvel An, qui voit le vagabond seul alors qu'il avait invité Georgia et ses amies à venir fêter cet événement avec lui, est assez touchant et joue bien avec l'émotion. Cette partie donne également à Chaplin l'occasion d'exécuter la fameuse danse des petits pains, qui restera un morceau d'anthologie au cinéma. La troisième partie du film voit les retrouvailles du vagabond avec Big Jim, qui, amnésique, ne retrouve plus sa cabane ni son filon d'or. Le vagabond va donc l'aider à rentrer et Chaplin nous livre une scène hilarante à l'intérieur de la maison, cette dernière se trouvant, suite à une violente tempête, en équilibre au bord d'un précipice. En fonction de l'endroit ou le vagabond et son acolyte se trouve dans la maison, celle-ci tangue et menace à chaque instant de chuter dans le vide. Une scène virtuose et parfaitement millimétrée. Le final sera placé sous un ciel positif puisque La ruée vers l'Or se clôturera avec un happy-end qui fait plaisir à voir. Encore une réussite donc pour un film qu'on prend toujours plaisir à visionner quelques 96 ans plus tard...


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