Légende pour la notation des films

Bienvenue dans mon univers filmique ! Ma mission ? (Re)voir tous mes films, séries Tv, documentaires et concert, tous genres confondus, sur tous supports, Vhs, Dvd, Dvd-r, Blu-ray (avec aussi les diffusions télévisées ou cinéma), et vous donner mon avis de façon simple et pas prise de tête sur chaque titre (re)vu ! C'est parti !



AVERTISSEMENT : Certaines bandes-annonces ou extraits de films peuvent heurter la sensibilité du jeune public.




QUELQUES DOLLARS POUR DJANGO

 

QUELQUES DOLLARS POUR DJANGO
(Pochi dollari per Django)

Réalisateur : Leon Klimovski
Année : 1966
Scénariste : Manuel Sebares, Tito Carpi
Pays : Italie, Espagne
Genre : Western
Interdiction : /
Avec : Anthony Steffen, Gloria Osuna, Frank Wolff, Ennio Girolami, Alfonso Rojas...

L'HISTOIRE : Le pistolero Django est devenu chasseur de prime pour une compagnie minière. Il doit se rendre dans le Montana pour tenter de retrouver la trace de Jim Norton, bandit qui aurait dérobé une forte somme d'argent à la compagnie. En chemin, il trouve le cadavre d'un shérif et s'empare de son étoile. En arrivant en ville, les habitants pense être en présence du nouveau shérif tant réclamé. La ville est en effet la proie des rivalités existantes entre les cultivateurs et les colons nouvellement installés. Sous son identité de shérif, Django va tenter de faire régner l'ordre et de mener à bien sa mission... 

MON AVIS : L'énorme succès en 1966 du Django de Sergio Corbucci, avec Franco Nero dans le rôle-titre, engendra jusqu'au milieu des années 70 toute une flopée de fausses suites qui utilisèrent ce prénom devenu mythique dans leur titre, la seule suite officielle étant Django 2 - Le Grand Retour, réalisé en 1987 et interprété par Nero. Les Italiens étant connus pour leur sens de l'opportunisme, c'est en cette même année 1966 que débarque déjà Quelques Dollars pour Django, co-production italo-espagnole réalisée par Leon Klimovski, avec apparemment l'aide d'Enzo G. Castellari. Exit Franco Nero et place à Anthony Steffen pour interpréter Django. L'acteur italien est un habitué des westerns et s'est fait un nom dans ce milieu. Son interprétation dans ce film est vraiment bonne, avec son attitude taciturne mais déterminée. La scène d'introduction met déjà bien dans l'ambiance et rend justice aux codes du western spaghetti, avec Steffen venu arrêter un desperado, flinguant en deux temps trois mouvements ses hommes de main et balançant de la dynamite dans le bar pour le déloger, dynamite qui n'était qu'une simple bougie déguisée ! Ça commence plutôt bien ! La suite sera du même niveau, avec Django devenant shérif par opportunité et devant faire régner l'ordre entre un groupe de cultivateurs et un groupe de colons qui ne parviennent pas à s'entendre et font constamment parler la poudre. Droit dans ses bottes, shérif Django va faire son boulot avec passion, ne se laissant guère intimidé par le chef des cultivateurs, qui veut éradiquer les colons de la ville et de ses environs. Il pourra compter sur l'aide de son adjoint, le rigolo Smitty (Ángel Ter), ainsi que sur la ravissante Sally Norton (Gloria Osuña), nièce de Trevor Norton (l'excellent Frank Wolff), ce dernier étant le frère jumeau de Jim Norton, le bandit recherché par Django et qui serait apparemment mort. Est-ce réellement le cas ? Cette question, on se la posera tout au long du film, tout comme les personnages d'ailleurs, que ce soit Django ou les anciens hommes de main de Jim, à savoir les deux pistoleros Graham (Joe Kamel) et Buck Dago (José Luis Lluch), qui aimeraient bien le retrouver également pour récupérer leur récompense suite à l'attaque de la compagnie minière. On a donc deux protagonistes principaux qui ne sont (peut-être) pas ce qu'ils semblent être, et ce jeu des fausses identités fait partie de l'intérêt de ce western solide et très plaisant à regarder. Paysages naturels, gunfigts, bagarres, un peu de sadisme, un héros charismatique et virtuose de la gâchette, une romance, des méchants avides de pouvoir, de la rédemption et j'en passe, on trouve vraiment tous les ingrédients à même de satisfaire l'amateur du genre. Certes, Quelques Dollars pour Django ne possède pas le ton crépusculaire de son illustre inspirateur, ni la modernité et la virtuosité des films de Sergio Leone par exemple. Mais c'est vraiment un western séduisant, bougrement sympathique et si vous êtes fan d'Anthony Steffen, alors n'hésitez pas ! 83 minutes qui passent comme une lettre à la poste ! A noter que le film se fait également appeler Bravo Django...

* Disponible en DVD chez RIMINI EDITIONS



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire