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LA MOUCHE 2

 

LA MOUCHE 2
(The Fly 2)

Réalisateur : Chris Walas
Année : 1989
Scénariste : Frank Darabont, Mick Garris, Jim Wheat, Ken Wheat
Pays : Etats-Unis, France, Angleterre
Genre : Science-fiction, Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec : Eric Stoltz, Daphne Zuniga, Lee Richardson, Garry Chalk, John Getz...

L'HISTOIRE : Enceinte du défunt Seth Brundle, Veronica Quaife accouche sous la surveillance d'Anton Bartok, patron d'une entreprise spécialisée dans la technologie. Malgré le décès de Veronica à la fin de l'accouchement, le bébé survit. Prénommé Martin, l'enfant a hérité des gènes de son père et connaît une croissance accélérée : à 5 ans, il en paraît déjà 20. Il possède également des facultés mentales sur-développées. Pour son anniversaire, Anton Bartok lui fait un merveilleux cadeau : un appartement rien que pour lui, afin qu'il puisse enfin avoir un peu d'intimité, n'ayant vécu qu'à l"intérieur d'une salle de laboratoire. Bartok lui offre également un poste au sein de son entreprise pour mettre à profit ses capacités mentales : il va pouvoir reprendre les travaux de son père, les équipes de Bartok étant incapables de faire correctement fonctionner les deux télépods. Dans l'enceinte de son laboratoire, Martin se lie d'amitié avec la charmante Beth Logan et tous deux tombent amoureux. Tout irait pour le mieux si Martin n'avait pas découvert que Bartok l'utilise et qu'il est constamment sous surveillance, même dans son appartement. Cerise sur le gâteau, les gènes mutants qu'il a hérité de son père se réveillent...

MON AVIS : Les années 80 et 90 ont vu une flopée de films se voir accoler un numéro derrière leur titre. Les suites ont le vent en poupe lors de ces deux décennies et pour profiter du succès de La Mouche de David Cronenberg, les producteurs envisagent de poursuivre l'histoire en mettant cette fois en premier plan le fils de Seth Brundle, puisque Veronica était enceinte de lui à la fin du film original. Armé de quatre scénaristes, dont Frank Darabont et Mick Garris, La Mouche 2 va donc pouvoir prendre son envol. Geena Davis ayant refusé de reprendre son rôle de Veronica, la séquence introductive utilise l'actrice Saffron Henderson pour la remplacer, en évitant de la filmer de trop près. On retrouve par contre l'acteur John Getz, qui jouait son ex-amant, et qui assiste à l'accouchement, qui se déroule dans un laboratoire. Cette scène d'introduction reprend à peu de choses près les éléments de la séquence de cauchemar de Veronica vue dans La Mouche, à la différence que le cocon gélatineux contient bel et bien un vrai petit bébé, Martin. Le fils de Seth Brundle possède une croissance ultra rapide et il est quasi prisonnier de ce laboratoire dirigé par Anton Bartok (Lee Richardson), qui va le considérer comme son propre fils. Deux jeunes acteurs interprètent Martin à deux âges de sa vie, avant que Eric Stoltz ne prennent définitivement possession du personnage. A partir de là, La Mouche 2 ne va pas avoir grand-chose à offrir d'original aux spectateurs et va se contenter de recycler les idées du premier film, dont une romance. Ayant reçu l'Oscar des meilleurs maquillages pour le film de Cronenberg, c'est tout naturellement vers Chris Walas que les producteurs se sont tournés pour mettre en scène cette suite. Ce sera donc le premier film en tant que réalisateur pour ce talentueux maquilleur, peu aidé par un scénario assez bateau et sans grande inventivité : le babouin du premier film est remplacé par un chien, le bas de Veronica par un cactus, Geena Davis par la charmante Daphné Zuniga, qui va donc vivre une histoire d'amour assez similaire avec Martin Brundle et ce dernier va lui aussi subir les ravages corporels que son père a subit avant lui. Très clairement, Chris Walas a voulu miser avant tout sur les effets-spéciaux et en donner plus au public à ce niveau, sûrement pour palier la faiblesse de l'histoire. Seulement, les maquillages de La Mouche 2 sont souvent clairement en deçà de ceux de La Mouche. Le chien par exemple, déformé après avoir subit une téléportation défectueuse, fait vraiment très caoutchouc et latex. La dégradation physique de Martin est assez vite expédiée et n'a pas la même puissance émotionnelle que celle de son père. Certes, La Mouche 2 vise avant tout le spectaculaire, notamment lors de la dernière demi-heure, qui voit Martin totalement transformé en ? En quoi déjà ? En mouche géante ? Mouais. Je dirais plutôt un mélange entre une mouche géante et un Gremlins pour ma part. Chris Walas s'est un peu foiré sur ce coup et a voulu trop en faire. Après, les amateurs de grosses bébêtes en caoutchouc seront aux anges, surtout quand notre monstre en latex va balancer du suc gastrique sur la tête d'un de ses poursuivants, qui va donc se liquéfier sur l'effet de la mixture acide. Un peu de gore sera présent dans cette dernière demi-heure, avec également un écrasement de tête via une cabine d'ascenseur. Le final reprend une des idées du film de Cronenberg, à savoir essayer de fusionner la créature monstrueuse avec un être humain. Un final nettement moins touchant que celui du film original et qui laisse la place à un troisième épisode, qui n'a jamais vu le jour et c'est tant mieux. A noter que l'histoire de La Mouche 2, avec le fils qui reprend les expériences de son père, était déjà le sujet du film Le Retour de la Mouche Noire, réalisé en 1959. Chris Walas n'a donc pas réitéré l'exploit du film de David Cronenberg. Reste une petite série B tout de même divertissante et qui est dans la bonne moyenne des productions de ce type. Mais on s'attendait à mieux, c'est certain.


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