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vendredi 16 juillet 2021

NINOTCHKA

 

NINOTCHKA
(Ninotchka)

Réalisateur : Ernst Lubitsch
Année : 1939
Scénariste : Charles Brackett, Billy Wilder, Walter Reisch
Pays : Etats-Unis
Genre : Comédie
Interdiction : /
Avec : Greta Garbo, Melvyn Douglas, Ina Claire, Bela Lugosi, Felix Bressart...

L'HISTOIRE : Iranoff, Buljanoff et Kopalski sont chargés par le gouvernement soviétique d'écouler à Paris des bijoux saisis pendant la révolution, et d'acheter avec l'argent ainsi obtenu des machines agricoles. L'ancienne propriétaire des bijoux, la grande Duchesse Swana, demande à un de ses amis, Léon, d'empêcher la vente et de récupérer les joyaux. Or Léon est précisément le guide, dans la capitale, des trois Russes. Ayant eu vent de l'affaire, les Soviétiques envoient à Paris Ninotchka, qui trouve les trois compères en train de mener la grande vie. Ceux-ci appellent à la rescousse leur ami Léon qui a déjà fait la connaissance de Ninotchka, sans savoir qui elle était...

MON AVIS : Réalisateur américain d'origine allemande, Ernst Lubitsch s'est rapidement spécialisé dans la comédie et cela lui a réussi, avec notamment de purs joyaux tels Le Ciel peut Attendre ou Jeux Dangereux entre autres. En 1939, il réalise Ninotchka, avec la plus grande vedette de l'époque, Greta Garbo, qui s'aventure pour la première fois dans le registre de la pure comédie. Connue pour son visage assez sévère, l'actrice se voit utilisée dans l'argument publicitaire du film, qui clame : Garbo rit ! Et en effet, elle rit et ce, plusieurs fois dans cette comédie fort amusante, qui a bénéficié du talent de trois scénaristes, dont un qui deviendra également très célèbre derrière la caméra, à savoir Billy Wilder. Le film se moque gentiment de la Russie et de Lénine, en nous présentant trois bolcheviques en mission à Paris. Trois "camarades", trois hommes du peuple qui doivent se comporter comme tel. Seulement voilà, les frasques de la vie parisienne, les grands hôtels, le champagne, le divertissement même, va vite leur faire tourner la tête et ils vont vite s'acclimater à cette escapade dans la capitale de France, aux mœurs bien éloignés de celles de leur pays. Un vrai vent de liberté vient s'emparer des trois amis, qui ne savent plus trop comment réagir envers leur pulsion et le bien-être que leur procure la vie française, ce qui nous vaut des scènes assez drôles et aux dialogues travaillés. L'arrivée de leur camarade Ninotchka (Greta Garbo donc), envoyée par le gouvernement pour vérifier si la mission de vente de bijoux se passe normalement, va venir un tant soit peu refréner leurs ardeurs nouvelles. Car Ninotchka est froide, intransigeante, totalement dévouée à la cause soviétique, rigoureuse dans son travail et elle ne laisse aucune place à l'amusement quand elle est en mission. Toutes ses sorties ou découvertes de la vie parisienne ne sont pour elle que des éléments d'enquête à rapporter au régime. Sa première rencontre avec le héros du film, Léon, superbement interprété par Melvyn Douglas, est à ce titre une petite merveille de mise en scène, jouant sur l'opposition des deux personnages, chacun représentant les deux grandes notions que sont le prolétariat et le capitalisme. Une première rencontre qui marque Léon, qui tombe immédiatement sous le charme de Ninotchka, sans savoir qui elle est réellement. Les autres rencontres entre les futurs amants donneront également lieu à des scénettes fort amusantes (celle dans le café parisien) tout en développant l'aspect romance du film. La critique du régime soviétique ne passe pas inaperçue dans Ninotchka, tant les traits sont exagérés et amplifiés. On pourra trouver le film peut être un peu trop manichéen mais le capitalisme est lui aussi critiqué, de façon moins prononcée certes. En tout cas, voir nos quatre russes succombaient aux charmes de la France et de sa douceur de vivre reste très plaisant et donne lieu à une comédie enjouée et divertissante. Les fans de cinéma d'épouvante reconnaîtront l'acteur Bela Lugosi qui interprète le commissaire Razinin vers la fin du film. A noter que le film eut un remake sous forme de comédie musicale en 1957 avec La Belle de Moscou.

 

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