GODZILLA VS KONG
(Godzilla vs Kong)
Réalisateur : Adam Wingard
Année : 2021
Scénariste : Eric Pearson, Max Borenstein
Pays : Etats-Unis, Australie, Canada, Inde
Genre : Action, Science-Fiction
Interdiction : /
Avec : Alexander Skarsgård, Millie Bobby Brown, Rebecca Hall, Kaylee Hottle...
L'HISTOIRE : À une époque où les monstres parcourent la Terre, et alors que l’humanité lutte pour son avenir, Godzilla et Kong, les deux forces les plus puissantes de la nature, entrent en collision dans une bataille spectaculaire inédite. Alors que Monarch se lance dans une mission périlleuse en terrain inconnu, et qu’il découvre des indices sur les origines des Titans, un complot humain menace d’éradiquer ces créatures – qu’elles soient bonnes ou mauvaises – de la surface de la planète...
MON AVIS : Je n'ai toujours pas vu Godzilla et Godzilla 2. J'ai vu par contre Kong : Skull Island, excellent blockbuster qui envoie la sauce avec une générosité hallucinante. Tant pis pour les deux films mettant en vedette le célèbre monstre japonais, je les verrais plus tard. Place donc au choc des titans, à cet affrontement qui a déjà eu lieu en 1962, dans King Kong contre Godzilla de Ishiro Honda, revu ici à la sauce hollywoodienne et bénéficiant des effets-spéciaux dernières générations. Mis en scène par Adam Wingard, réalisateur de You're Next, Blair Witch ou Death Note entre autres, ayant en son sein Millie Bobby Brown, star de la série Stranger Things et qui a déjà interprété le personnage de Madison Russell dans Godzilla 2, Rebecca Hall, Alexander Skarsgård ou la jeune Kaylee Hottle, Godzilla vs Kong se devait d'envoyer la sauce et d'en mettre plein la vue au public, qui se demandait qui allait sortir vainqueur de cette bagarre surdimensionnée. Bien sûr, on se doutait que pour ne pas frustrer les fans de Godzi ou les fans de Kong, le scénario allait se montrer habile et nous asséner un match nul. Voire même les faire s'associer contre une autre menace. Bingo, c'est exactement la direction prise par les deux scénaristes du film. Un choix assez judicieux en fait, qui permet de faire que tout le monde est content à la fin. Reste tout de même que niveau temps de présence à l'écran, Kong envoie valser Godzi dans les cordes ! Le lézard atomique est assez peu présent au final, si ce n'est dans la séquence introductive et lors du long combat à la fin. Qui plus est, on le fait passer pour un méchant monstre, alors qu'il a une bonne raison de faire ce qu'il fait, comme on le découvrira par la suite. Pour le reste, c'est bel et bien Kong qui s'accapare l'écran. Certes, le visage du gorille roi est nettement plus démonstratif et peut délivrer bien plus d'émotions que celui du lézard géant. Kong est donc la star du film, sans conteste, même si les apparitions de Godzilla s'avèrent tout autant spectaculaires et grandioses. Le look de deux monstres, leur fluidité, leur puissance, tout est superbement recréé à l'écran et c'est un véritable plaisir visuel qui nous est offert leur des divers affrontements présentés ici. Le combat sur les portes-avions se déplaçant en pleine mer au début place déjà la barre très haute en terme de grand spectacle, la visite de la terre creuse par Kong, qui renvoie à l'exploration de Skull Island, avec quelques agressions de créatures effrayantes, est de bonne qualité et le combat final, d'une durée plus que correcte, fait plaisir à voir. Un combat final sur lequel vient se greffer un superbe MechaGodzilla, animé à la perfection et qui méritera bien une alliance entre Godzi et Kong pour en venir à bout. Franchement, il faudrait faire la fine bouche pour ne pas apprécier ce spectacle haut en couleur, qui nous rappelle les Kaiju Eiga d'antan, avec destruction de nombreux bâtiments urbains à la clé. Pourtant, malgré toutes ses bonnes intentions et l'aspect spectaculaire bien présent, Godzilla vs Kong ne m'a pas procuré un plaisir comparable à ma vision de Kong : Skull Island. La faute à des sous-intrigues qui ralentissent considérablement le rythme du film et qui alourdissent l'ensemble, et à une galerie de personnages humains bien trop nombreux et pas vraiment très consistants. Toute la partie avec Millie Bobby Brown et ses deux amis se traînent en longueur et ne sert au final pas à grand chose, si ce n'est de nous amener à découvrir le projet de la firme, à savoir la création du MechaGodzilla, robot à la puissance phénoménale, destiné à anéantir tous les titans existants. Qui plus est, leur investigation au sein de la firme n'est pas toujours crédible, réussissant à passer les barrages avec une facilité assez déconcertante quand le lieu se doit d'avoir un niveau d'alerte assez élevé. Franchement, on aurait pu s'en passer et se consacrer uniquement sur Rebacca Hall et Kaylee Hottle, petite fille muette qui a noué un lien très fort avec Kong et qui renvoie admirablement bien à la figure de l'enfant qui est présente dans bon nombre de Kaiju Eiga japonais. Les scènes dans lesquelles elle s'adresse à Kong font naître une belle émotion. Niveau scénario, ce n'est évidemment pas la principale préoccupation de ce style de film mais il y en a bien un et il remplit sa fonction sans qu'on en attende plus. Je me suis surpris toutefois à regarder la barre de défilement du film, preuve que je m'ennuyais un peu parfois, quand les humains prenaient un trop de place à l'écran. Mais tout de même, niveau action et grand spectacle qui défrise la moustache, Godzilla vs Kong en a sous le pied. Je le reverrais sûrement via videoprojecteur quand il sortira en Blu-Ray.
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