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LA VENGEANCE EST UN PLAT QUI SE MANGE FROID

 

LA VENGEANCE EST UN PLAT QUI SE MANGE FROID
(La vendetta è un piatto che si serve freddo)

Réalisateur : Pasquale Squitieri
Année : 1971
Scénariste : Pasquale Squitieri, Monica Venturini
Pays : Italie
Genre : Western
Interdiction : -12 ans
Avec : Klaus Kinski, Leonard Mann, Ivan Rassimov, Elizabeth Eversfield, Steffen Zacharias...

L'HISTOIRE : Le jeune Jeremiah voit toute sa famille être massacrée par des indiens. Unique survivant du drame, le jeune garçon devient en grandissant un redoutable tueur d'indiens, se faisant appeler Jim, qui n'hésite pas à scalper ces derniers. Un jour, après s'en être pris à une bande d'indiens, il n'arrive pas à tuer une indienne, Tune, et l'emmène à la ville en tant que prisonnière. Les hommes de main de propriétaire terrien Perkins veulent emmener Tune à leur maître mais Jim s'y oppose, provoquant un duel qui le laisse pour mort. Recueilli par Doc, un vieil homme qui possède des connaissances en médecine, il se remet sur pied et veut retrouver Tune tout en se vengeant des hommes de Perkins. Sa quête vengeresse va l'amener à rencontrer ce dernier et à découvrir une vérité sur le massacre de sa famille auquel il ne s'attendait pas...

MON AVIS : Ayant débuté sa carrière au tout début des 70's, le réalisateur italien Pasquale Squitieri s'est illustré dans le western spaghetti, avec des films comme Django défie Sartana par exemple, avant de bifurquer dans le polar puis le drame. C'est un réalisateur assez peu connu, qui n'a pas une filmographie très importante, avec seulement une vingtaine de films à son actif. Il a néanmoins dirigé des stars tels Fabio Testi, Franco Nero, Klaus Kinski, Claudia Cardinale, Charles Vanel, Jean Seberg ou Paul Muller entre autres. Pour son troisième film, réalisé en 1971, il aborde à nouveau le genre du western spaghetti avec La Vengeance est un plat qui se mange froid, titre à rallonge dans lequel on trouve Ivan Rassimov, Klaus Kinski ou Leonard Mann. C'est un petit western de série B, comme on en trouve aux quatre coins de la rue à cette époque. Il ne rivalise pas avec les classiques du genre mais il n'est pas désagréable à visionner. Il contient en tout cas pas mal d'ingrédients permettant d'assurer un divertissement de qualité, sans être exceptionnel : de la violence (avec même des morts d'enfants), des gunfights à foison, des attaques d'indiens, un peu de sadisme (la jeune indienne se fera fouetter en guise de punition), un pistolero à la dextérité sans pareille et un méchant sans honneur et arriviste, qui a mis au point un stratagème assez cruel pour pouvoir voler les terres de ses propres concitoyens et asseoir son pouvoir sur le reste de la population. Le héros est interprété par un assez fade Leonard Mann, qui campe un pistolero taciturne, avec peu d'expression. Sa quête de vengeance envers le peuple indien semble être sa seule raison de vivre et il n'éprouve aucune pitié à exterminer ces derniers, jusqu'à sa rencontre avec une belle indienne (Elizabeth Eversfield) qu'il ne parviendra pas à tuer et envers qui il va un peu s'attacher. Cette petite évolution dans ses rapports avec les indiens sert au récit, qui n'est pas manichéen malgré les apparences. Si on peut comprendre son désir de vengeance au vu de l'effroyable scène introductive, notre tueur d'indiens va être pris à rebrousse-poil lors de la découverte d'un élément qu'il ne connaissait pas et qui va tout remettre en cause. Pour adoucir un peu l'ambiance, l'histoire va adjoindre à notre héros le personnage de Doc (Steffen Zacharias), qui va apporter une petite touche d'humour au film, qui ne m'a pas vraiment paru nécessaire en fait. Celui qui s'en tire le mieux reste sans conteste Ivan Rassimov, que les fans de cinéma Bis connaissent bien. Il interprète le méchant du film, une véritable ordure qui ne souhaite que s'enrichir et faire la peau aux indiens, par quel procédé que ce soit. Il peut compter sur l'appui d'un journaliste véreux, joué par Klaus Kinski, qui n'hésites pas à faire paraître de fausses informations dans le journal local. L'acteur allemand a un petit rôle et n'apparaît pas souvent à l'écran mais il fait le job. Il semblerait que son comportement ait quelque peu provoqué des tensions lors du tournage avec le réalisateur. Ah bon ? Étonnant ! Si vous appréciez le genre, n'hésitez pas à jeter un œil sur La Vengeance est un plat qui se mange froid, petite production assez classique qui n'ennuie pas et fera office d'un bon amuse-bouche avant d'attaquer des films plus prestigieux.


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