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dimanche 9 mai 2021

THE BAD MAN

 

THE BAD MAN
(The Bad Man)

Réalisateur : Scott Schirmer
Année : 2018
Scénariste : Scott Schirmer
Pays : Etats-Unis
Genre : Drame, Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec : Ellie Church, Arthur Cullipher, Jason Crowe, Dave Parker, Alyss Winkler...

L'HISTOIRE : Mary raconte à une journaliste son histoire et le calvaire qu'elle a vécu avec son fiancé PJ le jour où elle a recueilli pour une nuit un homme courtois et poli dans la maison de sa grand-mère décédée dernièrement et qui avait pour fonction d'être une maison d'hôtes. Dès la nuit tombée, l'homme se maquille en clown et avec l'aide de son assistant, va séquestrer et asservir le jeune couple, voulant transformer psychologiquement et physiquement Mary en poupée et PJ en chien...

MON AVIS : Après avoir mis en scène quelques courts-métrages, le réalisateur indépendant Scott Schirmer a fait forte impression auprès du public fan de cinéma underground et extrême en 2012, avec son excellent Found, film choc qui a acquis un statut de film culte assez mérité il faut bien l'avouer. En 2016, il poursuit dans le genre, avec un petit peu moins de réussite, et propose à ses fans Harvest Lake et Plank Face, qui, sans atteindre le niveau de qualité de Found, n'en sont pas moins intéressant. Grâce à une campagne participative sur internet, Scott Schirmer récolte les fonds nécessaires pour mettre en chantier son film suivant, The Bad Man. Malgré des budgets assez restreints, il y a quelque chose de bien avec Scott Schirmer, c'est qu'il ne refait pas le même film à chaque fois et essaye de se diversifier, avec toujours une prédilection pour le genre horrifique bien sûr. Sa cohorte de fans pourraient être assez surpris avec The Bad Man, car il ne faut cette fois pas s'attendre à de la violence graphique brute de décoffrage, à du gore dérangeant. Ici, la violence sera psychologique et non visuelle, si ce n'est lors du dernier quart d'heure, qui se montrera plus généreux avec un plan "nichons", ceux de Alyss Winkler pour être précis, et pas mal de sang répandu lors d'une séquence choc. Mais tout ce qui précède ce dernier quart d'heure ne verra aucune goutte de sang versé, ni aucun plan érotique. Même si on va assister à un véritable calvaire en ce qui concerne les deux personnages principaux, à savoir Mary, interprétée par l'actrice fétiche du réalisateur, Ellie Church, et PJ, joué par Jason Crowe. Un jeune couple d'amoureux, qui vient reprendre la maison d'hôtes de la grand-mère de Mary, décédée il y a peu. Lorsqu'un gentil monsieur frappe à la porte, parce qu'il avait une réservation pour une nuit, Mary ne peut se résigner à le laisser partir et même si l'hôtel n'est pas ouvert, elle lui propose de dormir dans une des chambres disponibles. Durant le dîner, la conversation va se focaliser sur la figure du clown, notre visiteur, Lawrence (excellent Arthur Cullipher, réalisateur du gore Headless) en ayant fait sa profession. La coulrophobie est mise en avant, et Lawrence nous amuse en disant que si les gens ont peur des clowns, c'est la faute à John Wayne Gacy, Stephen King et aux Killers Klowns from Outer Space ! Amusant. La suite le sera nettement moins puisque le gentil Lawrence cache bien son jeu et s'en va, grimer en clown, prendre en otage Mary et PJ, aidé dans sa tâche par un assistant qui se balade torse nu, pantalon de cuir noir et masque à oxygène sur le visage ! Bizarre. La suite le sera encore plus puisque notre clown dérangé du ciboulot va avoir comme ultime but de déshumaniser ses deux proies, afin de transformer Mary en poupée et PJ en chien ! Une transformation mentale, psychologique, à base d'injections de drogues et de lavage de cerveau, mais aussi une transformation physique, s'entend par là que Mary devra par exemple marcher et bouger les bras comme une poupée et PJ devra marcher à quatre pattes, aboyer au lieu de parler et manger dans une gamelle. Un long processus, avec quelques sévices qui mettent mal à l'aise, même si certains sont filmés en hors champ, comme les punitions d'ordre sexuel que va subir PJ entre autres. Par certains aspects, The Bad Man m'a rappelé en nettement moins violent tout de même le Ghostland de Pascal Laugier, avec la pauvre héroïne habillée en poupée de porcelaine. Il en sera donc de même ici, Mary étant revêtue d'une belle robe de poupée et d'une perruque blonde bouclée qui lui va à ravir et que vient sublimer un maquillage reconnaissable de suite. PJ aura moins de chance puisqu'il se retrouvera affublé d'un collier de chien et d'un masque issu de l'univers du sado-masochisme, en forme de tête de chien ! Glauque. La prestation d'Arthur Cullipher en clown certes un peu sadique est à mettre en avant, tant l'acteur se montre convaincant et se voit attribuer de nombreuses lignes de dialogues qui participent à créer cette ambiance poisseuse et perturbante. Ellie Church se révèle assez douée également et soigne son interprétation. Le huis-clos prend des allures de cauchemars sans fin pour les deux protagonistes principaux mais ce ne sera rien une fois la vente aux enchères débutée ! Je vous laisse découvrir ce petit plaisir, qui n'est pas sans nous rappeler le principe de la saga Hostel. Déroutant tant dans son fond que dans sa forme, basé sur le jeu d'acteurs plus que sur l'action ou la violence visuelle, The Bad Man bénéficie d'une mise en scène des plus corrects et d'un réel soin au niveau de la photographie et de l'éclairage. Avec un petit budget pas bien conséquent, Scott Schirmer s'en est une nouvelle fois bien sorti. A réserver aux amateurs de torture psychologique donc !

* Disponible en juin chez -> TETRO VIDEO <- 


1 commentaire:

  1. Bien tentant ... found. Était déjà très intéressant malgré son budget minime

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