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FRISSONS D'HORREUR

 

FRISSONS D'HORREUR
(Macchie Solari / Autopsy)

Réalisateur : Armando Crispino
Année : 1975
Scénariste : Lucio Battistrada, Armando Crispino
Pays : Italie
Genre : Thriller, Horreur
Interdiction : -16 ans
Avec : Mimsy Farmer, Barry Primus, Ray Lovelock, Gaby Wagner, Massimo Serato...

L'HISTOIRE : En Italie, durant la canicule, une série de suicides endeuille le pays et donne bien du travail aux agents funéraires. A la morgue, Simona Sansa est épuisée, enchaînant les autopsies et travaillant sur sa thèse, qui cherche à faire la lumière entre les vrais suicides et les suicides maquillés. Son état de fatigue mentale et physique lui fait avoir des visions macabres. Un jour, elle reconnaît parmi les cadavres Betty Lenox, une jeune femme qu'elle avait rencontré peu de temps auparavant. Un cas de suicide confirmé par le médecin légiste mais réfuté par Paul Lenox, un prêtre, frère de la victime. Ce dernier en vient même à accuser le père de Simona. Tous deux vont tenter de démêler cette affaire, ce qui va encore compliquer la vie de la jeune femme, qui a des soucis de frigidité que son petit ami Riccardo ne parvient pas à désinhiber...  

MON AVIS : Après avoir vu Le Parfum de la Dame en Noir récemment, j'ai eu envie de me refaire ce Frissons d'Horreur, qui a également pour vedette la charmante Mimsy Farmer. Le film est réalisé par Armando Crispino en 1975, dont le fait d'arme le plus notable reste la comédie balourde Plus Moche que Frankenstein, tu Meurs, avec Aldo Maccione. Frissons d'Horreur est largement supérieur à ce dernier, sans toutefois être un incontournable, malgré sa très belle affiche française. Pourtant, ça démarrait plutôt bien. Très bien même. On assiste à une série de suicides d'entrée de jeu, ce qui crée déjà un petit climat malsain, avec insertions d'image du soleil brûlant à la manière du générique de Massacre à la Tronçonneuse. Un climat qui va s'amplifier quand l'action se déplace à la morgue et qu'on découvre le personnage de Simona, interprétée par Mimsy Farmer donc. La caméra s'approche au plus près des corps, le collègue de travail de Simona semble être un gros pervers et cette dernière, épuisée, se met à avoir des visions macabres, voyant les corps des défunts la regarder, lui sourire puis se lever pour aller forniquer avec d'autres cadavres ! Une sacrée entrée en matière, qui laisse rêveur pour la suite. Dommage, ce ne sera pas du même niveau et l'intrigue va partir un peu dans tous les sens, tentant de mélanger des éléments du film d'horreur avec une ambiance giallo et saupoudrant le tout d'une étude psychologique du personnage principal. Le film est souvent catégorisé dans le giallo en effet mais on ne peut pas vraiment dire que c’en est un. Au niveau de l'ambiance peut être mais sinon, point de tueur ganté, point de meurtres à l'arme blanche. On a un peu d'érotisme par contre, les fans de Mimsy Farmer seront heureux de la voir se dénuder à plusieurs reprises. Il y a pourtant bien une intrigue policière puisque le frère d'une victime, prêtre de son état, pense que sa sœur ne s'est pas suicidée mais qu'elle a été assassinée. Et il accuse le père de l'héroïne car sa sœur entretenait une liaison avec ce dernier. Seulement voilà, cette intrigue se montre assez confuse la plupart du temps et embrouille le spectateur, qui se demande où le réalisateur et le scénariste veulent l'emmener. Petit à petit, on se rend compte que l'aspect policier n'est pas vraiment ce qui intéresse Armando Crispino, qui préfère s'attarder sur le trouble psychologique présent chez son héroïne. Car celle-ci est frigide, elle n'arrive pas à éprouver un vrai désir et toutes ses tentatives se soldent pas un échec. Son petit ami la surnomme mon petit glaçon, ce qui ne participe pas vraiment à l'aider. Mimsy Farmer se montre encore une fois parfaitement à l'aise dans un rôle pas si facile que ça et parvient à exprimer toute la frustration sexuelle de son personnage. C'est vraiment une actrice épatante je trouve. Quand bien même Frissons d'Horreur se retrouve pris au piège de son intrigue un peu décousue et, avouons-le, guère palpitante, le film recèle quelques séquences bien morbides et dérangeantes, comme celle de l'exposition de photos de cadavres suicidés ou celle dans un musée de cire présentant également des scènes de suicides. Glauque. Hormis cela, force est d'avouer qu'on s'ennuie la plupart du temps et ce n'est pas la faute du casting, qui est plutôt bon, car outre Mimsy Farmer, on a Ray Lovelock et Barry Primus qui livre une composition assez solide. Le film bénéficie également de la composition musicale d'un certain Ennio Morricone, excusez du peu. Il est vraiment dommage que l'intrigue policière soit si peu intéressante et pas vraiment bien mise en scène. La réalisation d'Armando Crispino est peu avenante, paresseuse même et ne brille pas vraiment pour son originalité. Oui, il y a plusieurs personnages assez louches, et qui feraient de très bons suspects. Mais ce n'est pas suffisant pour maintenir un intérêt constant chez le spectateur. Quant au mélange des genres, il ne fonctionne pas vraiment ici. Reste donc une actrice charismatique et quelques visions malsaines à se mettre sous la dent. Un film mineur donc, qui se termine d'une façon assez classique et sans réelle surprise. 


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