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dimanche 16 janvier 2022

FLASHDANCE

 

FLASHDANCE
(Flashdance)

Réalisateur : Adrian Lyne
Année : 1983
Scénariste : Thomas Hedley Jr., Joe Eszterhas
Pays : Etats-Unis
Genre : Film musical, Romance
Interdiction : /
Avec : Jennifer Beals, Michael Nouri, Lilia Skala, Lee Ving, Sunny Johnson...


L'HISTOIRE : Alex Owens vit à Pittsburg où le travail se fait rare. Elle a dû se faire embaucher comme soudeur sur un chantier. Le soir, pour arrondir ses fins de mois, elle se produit dans un cabaret. Mais la vraie vie d'Alex, c'est la danse...

MON AVIS : Énorme succès lors de sa sortie en salles, succès du en partie grâce à sa bande originale vendue à des millions d'exemplaires et composée de tubes, dont Maniac de Michael Sembello et What a Feeling d'Irene Cara, Flashdance faisait partie des films références 80's que je n'avais toujours pas vu. C'est donc chose faite, 39 ans plus tard ! Mais comme dit le slogan, mieux vaut tard que jamais. Le film a été réalisé par Adrian Lyne, qui venait de se prendre un four avec son premier film, Ça plane, les filles. Le succès mondial de Flashdance, son second long-métrage donc, va le remettre sur les rails et le réalisateur nous offrira des films solides par la suite, comme 9 Semaines et demi en 1986, Liaison Fatale en 1987 ou le flippant L'Echelle de Jacob en 1990 entre autres. Lorsque le projet Flashdance a été lancé, l'objectif était de livrer au public une sorte de Rocky au féminin, soit un film positif, avec de belles valeurs et où le don de soi, la confiance en soi et la lutte pour concrétiser ses rêves seraient les thèmes principaux. Point de boxe ici ni d'acteur musclée mais de la danse et une actrice débutante en la personne de la charmante Jennifer Beals. Cette dernière illumine toutes les scènes dans lesquelles elle apparaît (et il y en a beaucoup) et la caméra du réalisateur la filme sous tous les angles, tel un petit ami amoureux. L'histoire de cette soudeuse de 18 ans, qui se fait courtiser par son patron, effectue des shows dans un cabaret et rêve d'entrer au conservatoire de danse tient donc principalement la route de par le charisme de son interprète principale et sa bande-son, déjà citée. Les chorégraphies sont plutôt réussies (la première au cabaret est très bien calibrée) et même si la belle Jennifer se fait doubler par la française Marine Jahan lors des scènes dansées (et même par un homme lors du grand final, sur la séquence hip-hop de la toupie), ce cocktail de danse, de musique et de romance fleur-bleue fait son petit effet. Après, je n'irai pas jusqu'à dire que Flashdance est un grand film, loin de là. Mais c'est un petit feel good movie pas déplaisant, malgré son aspect un peu "j'enchaîne les séquences de danse comme dans un clip vidéo". La trame du scénario tient en deux lignes, la psychologie des personnages est seulement esquissée, la romance pour midinette fait très... midinette, la mise en scène se focalise principalement sur l'aspect esthétique et ça brode pas mal pour faire arriver le film à la durée de 90 minutes. Mais ca reste agréable et divertissant. Budgétisé à $4,000,000 environ, le film en rapporta à travers le monde $92,921,203 ! Malgré ce succès, Jennifer Beals ne connaîtra pas une grande carrière par la suite. Elle réapparaîtra dans The Bride au côté de Sting en 1985 et dans la comédie Embrasse-moi Vampire au côté de Nicolas Cage en 1988 avant d'enchaîner les téléfilms et les séries-télévisées. 

 

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