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dimanche 23 janvier 2022

NINJA 3 - LA DOMINATION


NINJA 3 - LA DOMINATION
(Ninja 3 - The Domination)

Réalisateur : Sam Firstenberg
Année : 1984
Scénariste : James R. Silke
Pays : Etats-Unis
Genre : Action, arts-martiaux
Interdiction : /
Avec : Shô Kosugi, Lucinda Dickey, Jordan Bennett, David Chung, James Hong...


L'HISTOIRE : Un ninja se fait mortellement blesser par la police après avoir commis un vrai massacre. Avant de mourir, il croise la route de Christie, une jeune employée d'une compagnie de téléphone et lui remet un katana maléfique qui contient un esprit démoniaque. Celui-ci s'empare du corps de la jeune femme et, une fois possédée, va la pousser à tuer les policiers responsables de la mort de son hôte précédent. Heureusement, Yamada, un ninja qui traque le ninja maléfique depuis le Japon, va tout faire pour l'aider et détruire l'esprit démoniaque...

MON AVIS : Ah Ninja 3 ! Rien que d'écrire le titre me fait jubiler devant mon écran d'ordinateur ! Un titre culte auprès des aficionados de nanar et de film de ninja ! Suite au succès d'Ultime Violence réalisé en 1983, les producteurs de la Cannon ont décidé de ne pas changer une équipe qui gagne et font donc à nouveau appel au réalisateur Sam Firstenberg et au scénariste James R. Silke pour mettre en oeuvre un nouveau film de ninja dès l'année suivante : ce sera donc Ninja 3 - La Domination ! J'aimerais beaucoup savoir ce qu'on pu demander les producteurs au scénariste pour qu'on aboutisse au final avec un tel patchwork de genres et d'influences ! Parce que dans Ninja  3, on trouve tellement de tout que ça en devient même assez hallucinant : on a une héroïne (la jolie Lucinda Dickey) qui donne des cours de fitness, fringuée comme le duo phare français Véronique et Davina ; on a un katana qui bouge tout seul et qui contient un esprit maléfique ; on a une borne d'arcade qui transmet cet esprit maléfique à l'héroïne (me demandez pas pourquoi la borne d'arcade, si ce n'est que c'est très 80's ou alors, c'est pour surfer sur le film Wargames) ; on a donc une héroïne possédée, qui se met parfois à parler avec une voix lugubre et qui fait des tours sur elle-même, comme dans L'Exorciste ; on a une séquence où tous les objets de l'appartement de l'héroïne se mettent à bouger tout seul et à vouloir partir vers une porte ouverte, comme dans Poltergeist ; on a des tubes 80's en guise de bande sonore, qui auraient très bien pu être dans Flashdance, le succès de 1983. Quoi d'autre ? Bah on a des combats de ninja évidemment, dont une géniale introduction qui envoie du lourd à ce niveau. Et puis il y a Shô Kosugi, dans un rôle nettement plus effacé que dans Ultime Violence, la faute à une prise de bec avec les producteurs de la Cannon mais comme il avait déjà signé un contrat pour trois films, il a bien fallu qu'il s'y colle et qu'il joue dans Ninja 3 ! D'où cette impression que ça l'emmerde plus qu'autre chose (ce qui expliquerai le très faible nombre de dialogues qu'il a à prononcer) sauf lors du combat final où il fait de réels efforts et assure comme il faut. Mais clairement, le personnage central, c'est bien notre héroïne qui va donc devenir une ninjette sans le vouloir, ne pouvant se soustraire au pouvoir et à la possession du démon ninja ! Une femme ninja, moi je trouve ça plutôt cool mais apparemment, c'est un manque de respect envers les ninjas, qui ne peuvent être que des hommes. Dommage. Reste que Lucinda Dickey fait ce qu'elle peut et qu'elle se donne à fond, que ce soit quand elle danse dans son appart, quand elle fait de la gym, quand elle doit gérer un flic tombé amoureux d'elle ou doit se bagarrer avec une bande de mâles qui se croient tout permis. Quand elle nous la joue possédée, elle fait les gros yeux ou se balade avec plein de maquillage sur le visage destiné à l'enlaidir un peu, histoire qu'on comprenne bien qu'elle est pas dans son état normal ! Et tout ça avec un sérieux et un flegme assumé, même si, à l'écran, ça prête largement à sourire. Mais qu'importe. Ce melting-pot foutraque, c'est ce qui fait tout le charme de Ninja 3, qui ne s’embarrasse pas des conventions et balance à l'écran tout ce qui lui passe par la tête, sans retenue aucune. Certains considèrent ce mélange comme du grand n'importe quoi, comme une hérésie qui a enterré le genre du ninja movie. D'autres, dont je fais partie, considèrent Ninja 3 comme un pur moment jubilatoire WTF, comme un moment de détente improbable mais qui fait du bien par où il passe. Vous avez eu une journée morose ? Un p'tit coup de Ninja 3 et ça repart comme en 40 ! 


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