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vendredi 18 octobre 2019

LE DIABLE A SEPT VISAGES

LE DIABLE A SEPT VISAGES
(Il Diavolo a sette facce)

Réalisateur : Osvaldo Civirani
Année : 1971
Scénariste : Tito Carpi, Osvaldo Civirani
Pays : Italie, Pays-Bas
Genre : Policier
Interdiction : -12 ans
Avec : Carroll Baker, George Hilton, Stephen Boyd, Lucretia Love, Luciano Pigozzi...


L'HISTOIRE : Julie Harrison, employée dans une société d'édition à Amsterdam, reçoit un appel de sa sœur jumelle Mary, qui vit à Londres. Mais la communication est rapidement interrompue et Julie sait que sa sœur a des ennuis. Elle constate également qu'elle est régulièrement suivie par des inconnus et décide de faire appel à son ami Dave Barton, avocat. Immédiatement après, des hommes tentent de l'enlever. Heureusement, Dave et son meilleur ami, Tony Shane, pilote de course, s'interposent. Il se trouve que Julie a été confondue avec Mary, par des criminels à la recherche d'un diamant...

MON AVIS : Avec un tel titre, avec un pays d'origine qui est l'Italie (et les Pays-Bas), avec la présence de Carroll Baker et George Hilton, avec une musique composée par Stelvio Cipriani, on avait plusieurs éléments qui concordaient à nous faire penser que Le Diable à Sept Visages (ou Le Diable à Sept Faces parfois) était un giallo. Manque de bol, ce n'en est pas un ou alors, de loin. Réalisé en 1971 par Osvaldo Civirani, qui a auparavant œuvré dans le péplum (Hercule contre les Fils du Soleil - 1964), dans le polar (Opération Poker - 1965), dans le western (Le Retour de Django - 1967), dans le film historique (Lucrèce, Fille des Borgia - 1968) ou dans le film de guerre (Le SS était là - 1969), Le Diable a Sept Visages affiche clairement son statut de film policier lambda, avec son intrigue classique de vol de diamant entraînant des représailles de divers gangs qui aimeraient bien mettre la main dessus. Certes, la présence de la blonde Carroll Baker et du séduisant George Hilton pouvait nous aiguiller dans une mauvaise direction, celle du giallo donc, les deux acteurs en ayant plusieurs à leur actif. Mais plus le film avance, plus on se rend à l'évidence : il n'y aura point d'assassin ganté et vêtu de noir, point de meurtres sadiques à l'arme blanche, et point de suspense non plus d'ailleurs. Alors oui, on a cette jeune femme prise à tort pour sa sœur jumelle qui se met à être poursuivie et agressée par des individus plutôt louches, on a des personnages qui ne sont pas ce qu'ils semblent être, on a une histoire de machination avec un petit twist final sympa, on a des courses-poursuites et quelques scènes d'action pas bien dynamiques, on a une très bonne séquence se déroulant dans un grenier, unique séquence d'ailleurs qui jouera un tant soit peu avec la notion de suspense, on a un final dans un décor original, celui d'un moulin, le film se situant en Hollande et on a plusieurs gueules bien connues des amateurs de films Bis, comme Lucretia Love (qui nous offre une courte vision de son corps dénudé), Luciano PigozziDaniele Vargas, Franco Ressel (qui joue l'inspecteur de police) ou Ivano Staccioli entre autres. Niveau violence, c'est désespérément sage, on se contentera de quelques impacts de balles, d'un corps écrasé par un tractopelle ou d'une séance de torture sur la pauvre Carroll Baker qui n'en finit plus de voir sa tête plongée dans l'eau d'une baignoire afin de la faire parler. L'acteur Stephen Boyd, ayant joué dans des films célèbres au cours de sa carrière (Ben-Hur, La Chute de l'Empire Romain, Le Voyage Fantastique) promène sa silhouette dans cette intrigue un peu bancale et interprète l'avocat qui va venir en aide à l'héroïne. Mais malgré ce casting qui, sur le papier, s'avère hautement recommandable, Le Diable à Sept Visages ne décolle jamais et la faiblesse de ses péripéties nous plonge dans un ennui poli.On s'amusera des nombreuses perruques portées par Carroll Baker au cours du film, de la scène giallesque dans laquelle un homme porte un masque de gorille et un couteau pour ce qui s'avérera n'être au final qu'une simple blague ou de la tentative désespérée de l'héroïne pour ouvrir un portillon qui lui suffisait d'enjamber. Franchement mollasson, Le Diable a Sept Visages se reprend quelque peu vers les vingt dernières minutes, enchaînant des scènes plus dynamiques avec des révélations et retournements de situations qui nous réveillent enfin. Mais pas de quoi augmenter la note finale de ce film plutôt décevant qui ne laissera franchement pas un souvenir impérissable, bien au contraire. Un simple polar qui s'oublie aussi vite qu'il a été vu. Quand à l'explication du titre du film, eh bien ce fameux diable à sept visages n'est autre que le nom donné au diamant à 1 million de dollar, centre d'intérêt des nombreux personnages du film. Personnellement, je lui préfère le Youkounkoun du film Le Corniaud



     

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