Légende pour la notation des films

Bienvenue dans mon univers filmique ! Ma mission ? (Re)voir tous mes films, séries Tv, documentaires et concert, tous genres confondus, sur tous supports, Vhs, Dvd, Dvd-r, Blu-ray (avec aussi les diffusions télévisées ou cinéma), et vous donner mon avis de façon simple et pas prise de tête sur chaque titre (re)vu ! C'est parti !



AVERTISSEMENT : Certaines bandes-annonces ou extraits de films peuvent heurter la sensibilité du jeune public.




PARANOID

PARANOID
(Sketches of a strangler)

Réalisateur : Paul Leder
Année : 1978
Scénariste : Paul Leder
Pays : Etats-Unis
Interdiction : -12 ans
Genre : Thriller
Avec : Allen Garfield, Meredith MacRae, Clayton Wilcox, Jennifer Rhodes, Marlène Tracy...


L'HISTOIRE : Jack est un étudiant en arts plastiques qui habite chez sa sœur. Le soir, il sort souvent pour rencontrer des danseuses ou des prostituées, qu’il ne peut s’empêcher d’assassiner par strangulation après les avoir dessinées sur ses toiles. La police mène l’enquête mais ne parvient pas à identifier ce dangereux maniaque. La sœur jumelle d’une des victimes décide d’enquêter à son tour et n’hésite pas à s’habiller en prostituée pour attirer le psychopathe…

MON AVIS : Ah quelle belle jaquette française, dessinée par notre ami Laurent Melki ! Franchement, avec un visuel pareil, on ne peut qu’avoir envie d’enfourner la VHS dans notre magnétoscope et de profiter du film. Malheureusement, le dessin de Melki est cent fois plus réussi que le film lui-même, qui est d’une platitude déconcertante. Le film a été réalisé par Paul Leder, à qui l’ont doit en 1976 le nanar A.P.E, connu en France sous le titre King Kong revient. Mais si, rappelez-vous, l’affiche culte avec le singe géant tenant un requin dans la main droite et un serpent dans la main gauche, c’est lui ! On lui doit aussi des films fauchés comme I Dismember Mama (whouah le titre !) en 72, My Friends need Killing en 78. Pour la petite histoire, Paul Leder a servi durant la Seconde Guerre Mondiale sous les ordres du général Patton et a aidé les survivants du camp de Buchenwald. Il a également commencé une carrière de chanteur à Broadway. Il réalise son premier film en 70 et devient un vrai touche-à-tout, puisqu’il endosse la casquette de réalisateur, acteur, scénariste, producteur et éditeur. Sa filmographie comporte de nombreux thrillers, genre qu’il affectionne particulièrement. Et ça tombe bien, puisque Paranoid en est un. L’histoire du film nous met en présence d’un homme assez timide, à la corpulence plutôt enrobée, et qui se passionne pour l’art et plus particulièrement la peinture. Ayant eu une éducation très stricte et très religieuse de la part de sa mère, notre héros a vite vu sa raison défaillir et il ne supporte pas l’image que renvoie les femmes de petite vertu, à l’instar du personnage interprété par Joe Spinell dans le culte Maniac de William Lustig. Il sort alors la nuit, à la recherche de danseuses ou de strip-teaseuses, a qui il propose de faire leur portrait sur une toile. Les malheureuses se laissent séduire par cet homme qui inspire confiance et se retrouvent en fâcheuse posture quand ce dernier ne peut s’empêcher de leur passer ses mains autour du cou et de serrer très fort. On assiste donc à quelques meurtres par strangulation mais ne vous attendez pas à de la violence visuelle, s’apparentant plus à un mauvais téléfilm qu’à un film de terreur. A la rigueur, si vous voulez un peu de gore avec une histoire un peu similaire d’artiste peintre fou, regardez plutôt Color Me Blood Red d’Herschell Gordon Lewis. Car la seule chose qui transpire de Paranoid, c’est bien l’ennui. L’action est d’une mollesse à toute épreuve, l’enquête policière est digne d’un épisode de Derrick, les acteurs ne vous laisseront aucun souvenir, si ce n’est peut-être l’actrice qui joue le rôle des sœurs jumelles. Et encore, il faudra être indulgent mais c’est quand même elle qui s’en sort le mieux. La réalisation est terne, sans grande inventivité, le suspense quasi inexistant, et la progression du film traîne en longueur. On alterne les séquences entre les méfaits de notre artiste tueur et l’enquête policière qui n’avance pas. A contrario de notre état de fatigue et de somnolence, qui lui, progresse à vitesse grand V. Mais rien ne viendra donner un peu de peps à cette histoire, si ce n’est une révélation finale qui ferait bien rire Columbo. Bon, comme je galère un maximum pour vous dire des choses intéressantes sur ce film, je crois que je vais arrêter là cette chronique parce que j’ai beau me creuser les méninges, je trouve rien à dire. Bref, une bien belle jaquette pour un film que je ne reverrai jamais, sauf en cas d’insomnie. Vous voilà prévenus…



1 commentaire:

  1. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

    RépondreSupprimer