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jeudi 17 octobre 2019

NIGHT FRIGHT

NIGHT FRIGHT
(Night Fright / E.T.N.: The Extraterrestrial Nastie)

Réalisateur : James A. Sullivan
Année : 1967
Scénariste : Russ Marker
Pays : Etats-Unis
Genre : Science-Fiction
Interdiction : /
Avec : John Agar, Carol Gilley, Ralph Baker Jr., Dorothy Davis...


L'HISTOIRE : Un objet non identifié s'écrase dans les bois avoisinant une petite ville du Texas. Peu de temps après, deux jeunes sont retrouvés horriblement massacrés dans la forêt. Le shérif Clint Crawford va tenter de trouver l'identité du meurtrier. La découverte d'une empreinte semblable à celle d'un alligator laisse la police locale dubitative. Le shérif fait appel à son ami, le professeur Alan Clayton, qui travaille pour le gouvernement dans la section de la recherche spatiale. Il avoue au shérif avoir envoyé dans l'espace une fusée contenant divers animaux et que c'est cette dernière qui s'est crashée dans les bois, laissant pour unique survivant une créature mutante extrêmement dangereuse...

MON AVIS : Si vous êtes un fervent lecteur du magazine Mad Movies, vous connaissez tous le terme Flying Jaquette, à savoir des jaquettes de VHS qui n'ont absolument rien à voir avec le contenu de la K7. Eh bien figurez-vous que j'ai découvert le film dont je vous parle dans cette chronique grâce ou à cause d'une Flying Jaquette. Parce que moi, au départ, j'ai entre les mains une VHS qui s'appelle Les Prédateurs de l'Horreur et dont le visuel est un soldat zombi armé d'une faux ! Au verso, il y a trois photos, qui ne font pas partie du film, et un résumé, qui ne correspond pas non plus à celui du film présent sur la VHS ! Pour le plaisir, je posterai le visuel à la fin de la chronique, histoire que si vous tombez dessus dans une brocante, vous sachiez à quoi vous en tenir. En lieu et place des Prédateurs de l'Horreur, on se retrouve donc en présence de Night Fright, un film de James A. Sullivan, qui date de 1967. C'est une petite série B ultra fauchée, qui ne vaut pas grand chose et dont une unique vision devrait s'avérer suffisante, sauf si vous êtes sadomasochistes et que vous aimez vous infliger des séances vidéos soporifiques et inintéressantes. Night Fright mélange sans génie aucun le film de teenagers 50's au film de science-fiction 50's ! Un mix qui aurait pu être plaisant mais qui s'enlise dans la médiocrité ici. Le scénario n'a rien d'original mais si on le prend comme un hommage aux films de S-F 50's, il tient néanmoins la route. Par contre, niveau mise en scène, effets-spéciaux et ambiance, c'est clairement la sortie de route ! Night Fright a pourtant un nom bien connu des amateurs de S-F 50's à son générique : celui de John Agar, acteur qu'on a pu voir en tant que protagoniste principal dans La Revanche de la Créature (1955), Tarantula (1955), The Mole People (1956), Daughter of Dr. Jekyll (1957), Le Cerveau de la Planète Arous (1957) ou Attack of the Puppet People (1958) entre autres. Il est donc à parier que le projet de James A. Sullivan se soit monté sur le nom de John Agar. Âgé de 46 ans en 1967, il interprète le shérif de la ville, qui va voir sa tranquillité être mise à mal par des meurtres sordides, du moins d'après les personnages du film, puisque jamais nous ne verront les victimes, histoire d'économiser sur les effets de maquillage. Le film alterne ensuite sur l'enquête interminable du shérif et des scènes mettant en vedette toute une tripotée d'adolescents, qui flirtent, qui veulent aller danser ou s'amuser dans les bois. Les filles sont plutôt mignonnes (Dorothy Davis, Darlene Drew, Brenda Venus...), il y a une séquence de bagarre qui ne réveillerait pas un mort, un peu de musique sympa du groupe texan The Wildcats, un rebelle qui prend de haut le shérif et passe outre les interdictions d'aller dans les bois de ce dernier et c'est à peu près tout. L'enquête du shérif dure des plombes et tourne en rond, et on regarde patiemment le compteur du magnétoscope avancer, espérant que le rythme du film se dynamise un peu ou que le réalisateur nous montre enfin ce fameux monstre mutant qui s'amuse à décimer les jeunes ados imprudents qui se rendent dans la forêt. La mise en scène est d'une platitude consternante, le jeu des acteurs est à l'avenant. Et notre monstre alors, s'écrient en cœur les spectateurs qui ne se sont pas encore endormis ? Il arrive, il arrive, un peu de patience ! Comment, on en est déjà à plus de 45 minutes de film et on ne l'a toujours pas vu ? C'est pas faux ! Bon, notre attente va être récompensée car l'adjoint du shérif va justement faire sa connaissance. Hourra ! Ah ben non, comme il fait nuit et que le chef opérateur s'est, lui, visiblement endormi, on ne distinguera pas grand chose de ce monstre tant attendu. Par la suite, on l'apercevra un peu plus et d'après ce que j'ai réussi à voir, c'est une sorte de gorille avec une tête bizarre, signe de sa mutation probablement. Un acteur dans un costume à poil donc, qui nous donne carrément envie de revoir le gorille-robot de Robot Monster, c'est pour dire à quel point le monstre de Night Fright est raté ! Pour augmenter la durée du film, notre monstre simiesque va tout de même faire un effort et se mettre à courser une jolie demoiselle à travers les bois. Bon, "courser" est un bien grand mot mais ce n'est pas bien grave puisque le shérif est dans les parages et qu'il va venir au secours de la demoiselle en danger ! Quel galant homme ce John Agar ! Faut dire qu'il en a vu d'autres, des monstres, dans sa carrière, alors ce n'est pas celui-ci qui va lui faire peur. La dernière partie du film sera centrée sur la chasse au monstre et sur le plan mis au point par le shérif pour l'éradiquer. Ouf, c'est terminé. Je peux ranger la VHS dans sa boite pour ne plus jamais la ressortir. A noter qu'un petit malin a ressorti Night Fright en VHS en Angleterre après 1982 et la re-titré E.T.N.: The Extraterrestrial Nastie, pour surfer sur le succès mondial d'un célèbre film d'un certain Steven Spielberg...  

LA JAQUETTE DE LA VHS FRANÇAISE !!



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