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LES DIAMANTS DE L'AMAZONE

LES DIAMANTS DE L'AMAZONE
(Treasure of the Amazon)

Réalisateur : René Cardona Jr.
Année : 1985
Scénariste : Jacques Wilson, René Cardona Jr. 
Pays : Mexique
Genre : Aventure, Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec : Stuart Whitman, Donald Pleasence, Pedro Armendáriz Jr, Sonia Infante, Ann Sidney...


L'HISTOIRE : En 1958, Gringo, un vieil aventurier, décide de coopérer avec deux chasseurs de trésors,  Zapata et Jairo, afin de trouver l'emplacement d'une rivière dans laquelle se trouverait des centaines de diamants. Mais ils leur faut devancer leur rival Klaus von Blantz, ancien nazi qui désire également trouver des richesses au cœur de l'Amazone. Deux autres chercheurs, Clark et Dick, accompagnés de Barbara, s'enfoncent également au plus profond de la jungle pour tenter d'y dénicher des trésors. Le périple de tous ces aventuriers ne va pas être de tout repos car l'Amazone regorge de dangers...

MON AVIS : Quand on cite des films d'aventure horrifique se déroulant en Amazonie, on pense de suite aux films de cannibales italiens, du Dernier Monde Cannibale à Cannibal Ferox en passant par Amazonia, l'esclave blonde et le culte Cannibal Holocaust évidemment. Les plus connaisseurs peuvent également nommer La Montagne du Dieu CannibaleEmanuelle et les Derniers Cannibales ou le récent The Green Inferno bien sûr. Même s'il n'y a point de cannibales, impossible de ne pas citer un autre film de Ruggero Deodato, le Amazonia la Jungle Blanche et ses scènes d'horreur bien corsées. Et même Anaconda de Luis Llosa peut rentrer dans cette catégorie. Nettement moins connu, et pourtant très sympathique aussi dans ce registre, voici Les Diamants de l'Amazone, une réalisation de René Cardona Jr. qui nous vient du Mexique ! Eh oui, les Italiens n'ont pas l'exclusivité des horreurs se déroulant dans l'Enfer vert ! Sur une trame assez classique de chasse aux trésors (il s'agit, comme vous vous en doutez, de diamants ici), René Cardona Jr. va nous offrir du dépaysement à foison, emmenant ses divers groupes d'aventuriers dans de jolis décors naturels filmés au Mexique. Divers groupes effectivement, qui vont se rencontrer à un moment ou un autre du film. Le premier groupe est composé du héros du film, à savoir Gringo, interprété par Stuart Whitman, et de deux autres roublards pour qui la notion d'honneur est assez laxiste, dès que la richesse est à portée de main, si vous voyez ce que je veux dire. Ce trio est donc à la recherche des fameux diamants de l'Amazone, Gringo en connaissant la cachette suite à une précédente mésaventure qui a vu tous ses compagnons d'infortune être décapités par les terribles Jivaros, peuple de natifs sans pitié, experts dans le processus de réduction des têtes ! Le second groupe se compose d'un ancien nazi, joué par le toujours excellent Donald Pleasence, qui, accompagné par une native aux seins nus (Sonia Infante), cherche quant à lui de l'or afin de rapatrier les nazis en fuite en Amérique du Sud et de reconstruire le Troisième Reich ! Rien que ça ! Le troisième groupe d'aventuriers est également un trio, composé de géologues américains qui cherchent à découvrir des gisements de pétrole : Dick (Clark Jarrett), Clark (Bradford Dillman) et Barbara (Ann Sidney). Le film nous propose donc de suivre alternativement la progression de chaque groupe dans la jungle inhospitalière, avant que tout ce petit monde ne vienne à se rencontrer, pour s'épauler ou se trahir, au choix. Si le rythme de l'aventure n'est pas toujours très dynamique, si le scénario en lui-même n'a rien de très original et se contente d'amener ses protagonistes d'un point A à un point B, René Cardona Jr. va toutefois se rattraper sur l'aspect exotique bien mis en avant, avec tout un tas d'animaux divers et variés offert à la vision du spectateur : panthère noire, piranhas, anaconda, sangsues, chauves-souris agressives, crocodiles, alligators, araignées et j'en passe vont venir corser cette traque au trésor, soit à l'aide de stock-shots bien intégrés au reste du film, soit à l'aide de véritables animaux présents sur le tournage, dont cet énorme anaconda qui, bien qu'inactif, réussira à nous faire frissonner rien que par sa vision et sa taille. En bon artisan de cinéma Bis, René Cardona Jr. se fait plaisir, ne recule devant aucune excentricité et ce, pour notre plus grand plaisir. Avec toute son armada d'animaux dangereux, le réalisateur mexicain va en effet nous en donner pour notre argent niveau atrocités en tout genre, Les Diamants de l'Amazone se révélant assez gratiné à ce niveau et même s'il n'atteint pas le niveau de gore des fleurons du film de cannibales italiens, il en a tout de même sous le pied pour nous combler ! Doigt sectionné au couteau, décapitations à la machette, égorgements, corps dévorés par des piranhas ou des alligators, homme pendu par la langue avec un crochet sont, entre autres, les quelques réjouissances sanglantes qui vous attendent durant cette aventure horrifique, avec, cerise sur le gâteau, une scène ignoble d'un homme dévoré par des dizaines de crabes, ces derniers allant même jusqu'à extirper entièrement son œil de son orbite, le tout en gros plan ! Dégueulasse et répugnant ! La menace, le danger et la mort règnent en maître dans l'Enfer Vert et nos chasseurs de trésors vont l'apprendre bien souvent à leurs dépens. Car outre la faune et la flore, les humains restent toujours le plus terrible prédateur, qu'ils fassent partie des membres de l'expédition ou des natifs armés de leurs sarbacanes à flèches enduites de curare ! Les différents personnages du film ne peuvent se fier à personne, la folie induite par l'attrait du gain ne tardant pas à envahir chaque aventurier. Avec une générosité de tous les instants, Les Diamants de l'Amazone mérite assurément d'être mieux connu par les amateurs car ses quelques faiblesses sont vite oubliées devant l'aspect jusqu'au-boutiste du spectacle proposé. Et puis, un pur film Bis mexicain, ça ne se refuse pas !



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