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LA MALÉDICTION CÉLESTE

 

LA MALÉDICTION CÉLESTE
(The Curse)

Réalisateur : David Keith
Année : 1987
Scénariste David Chaskin
Pays : Etats-Unis, Italie
Genre : Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec Wil Wheaton, Claude Akins, Malcolm Danare, Cooper Huckabee, Amy Wheaton...

L'HISTOIRE Zach vit avec sa mère et sa petite sœur Alice dans la ferme de son beau-père Nathan Hayes, un homme rude à la tâche, violent, sévère et bigot. Un soir, un météore bleu argent s'écrase dans leur propriété. De l'objet suinte discrètement un liquide visqueux et incolore. Seul Zach s'en aperçoit. Dès lors, les plantes, l'eau et les animaux se corrompent...

MON AVIS : Les récits de l'écrivain H.P. Lovecraft ont toujours passionné les réalisateurs, à raison. La nouvelle La Couleur tombée du Ciel s'était déjà vue adapter de manière très libre en 1965 par Daniel Haller, avec Die Monster Die. Par la suite, d'autres adaptations de ce récit verront le jour, telles Colour from the Dark de Ivan Zuccon (2008), Die Farbe de Huan Vu (2010) ou le récent Colour out of Space de Richard Stanley (2019). En 1987, une petite production à faible budget s'inspire de la nouvelle, de manière assez libre également. Il s'agit de La Malédiction Céleste de David Keith. Le film déplace l'action dans le Tennessee quand Lovecraft la situait dans le Massachusetts. Exit la grisaille et place au soleil et à la lumière. Un choix étonnant mais qui ne vient pas vraiment nuire au film en fait. On fait donc la connaissance d'une famille recomposée de fermiers, dirigée d'une main de fer par le patriarche, Nathan, un homme dur et surtout très bigot, qui ne cesse de réciter des passages de la Bible à sa famille. Interprété par Claude Akins, l'acteur est très bon dans ce rôle. Il doit sans cesse séparer son fils Cyrus (Malcolm Danare), un benêt fini, du fils de sa nouvelle femme, Zack (Wil Wheaton, vu l'année précédente dans l'excellent Stand by Me), à qui il cherche toujours des noises. Ce dernier est un jeune adolescent encore marqué par la mort de son père et qui est très attaché à sa mère (Cooper Huckabeeet à sa petite sœur Alice (Amy Wheaton). Il a aussi beaucoup de mal à accepter l'autorité et la dévotion de Nathan. Bref, une vie pas facile pour notre jeune héros et qui va virer au cauchemar quand un énorme météore vient s'écraser dans le champ de son beau-père. L'effet spécial est plutôt réussi et le travail sur le météore est séduisant. Un météore qui va laisser s'écouler une curieuse substance blanchâtre, qui va aller contaminer la nappe phréatique du champ et par association, l'eau du nouveau puits de la famille. Ayant des soucis financiers, se voyant constamment harceler par un financier qui veut lui racheter son terrain, Nathan voit au départ d'un bon œil la chute du météore, puisque ses cultures se mettent à prospérer de façon inhabituelle. Les pommes sont d'un beau volume et bien rouge, tout comme les légumes qui ont une taille appréciable. Seul petit hic, tous les fruits et légumes sont pourris à l'intérieur, gangrenés par une multitude de vers grouillants. Petit à petit, au fur et à mesure que la famille se sert de l'eau du puits pour s'alimenter ou nourrir leurs divers animaux, on observe un changement de comportement, que ce soit chez les humains ou les animaux. Les cheveux, les poules deviennent agressifs, tout comme la mère de Zack qui a des accès de colère inhabituels. Pire encore, de gros pustules apparaissent sur le visage des membres de la famille, hormis chez Zack qui a tout de suite vu que l'eau avait un sale goût et qu'elle n'était plus bonne à boire. Plus le film avance, plus les visages des protagonistes deviennent hideux, boursouflés, purulents, le tout servi par des maquillages réussis et bien dégueulasses. Le médecin de campagne (John Schneiderest souvent sollicité par Zack, qui voit l'état physique de sa mère se dégrader de plus en plus. David Keith, avec ses petits moyens, parvient à maintenir l'intérêt de son film, à faire progresser la dramaturgie et à livrer quelques scènes efficaces, comme l'agression d'Alice par des poules enragées. La mère de Zack deviendra de plus en plus folle et versera même dans l'hystérie totale vers la fin du film, avant de subir un sort horrible, très bien mis en image par l'équipe des effets-spéciaux. Une équipe qui contient un individu très célèbre chez les fans de cinéma bis puisqu'un certain Lucio Fulci est présent en tant qu'assistant-réalisateur et surtout en tant que créateur des effets optiques et visuels ! Le final, assez apocalyptique, bénéficiera également d'effets-spéciaux de qualité, comme lors de la destruction de la ferme. Personnellement, j'ai bien apprécié La Malédiction Céleste, une oeuvre sympathique et divertissante, qui n'a pas essayé d'en mettre plein la vue avec des moyens qu'elle n'avait pas, mais qui s'est focalisée sur le principal, à savoir raconter une histoire à travers des personnages. Un petit film qu'on peut trouver un peu ennuyeux parfois, mais qui maintient le cap qu'il s'était fixé. C'est tout à son honneur.

    

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