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RE-ANIMATOR HOSPITAL

 

RE-ANIMATOR HOSPITAL
(The Dead Pit)

Réalisateur Brett Leonard
Année : 1989
Scénariste Brett Leonard, Gimel Everett
Pays : Etats-Unis
Genre : Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec : Jeremy Slate, Cheryl Lawson, Stephen Gregory Foster, Danny Gochnauer, Geha Getz...


L'HISTOIRE : Dans un institut psychiatrique, le psychiatre Gerald Swan découvre une pièce secrète dans laquelle son collègue, le docteur Colin Ramzi, se livre à des expériences interdites sur des patients lobotomisés. Swan tue le docteur Ramzi et emmure la pièce de l'horreur pour que l'affaire ne s'ébruite pas. Vingt ans plus tard. Toujours directeur de l'institut, Swan reçoit de nouveaux patients dont une jeune femme qui a totalement perdu la mémoire. Surnommée Jane Doe, elle est victime de cauchemars récurrents. Lorsqu'un séisme fait trembler les murs de l'institut, la pièce emmurée cède et libère des forces maléfiques. Jane Doe voit le docteur Ramzi en apparition. Ce dernier semble vouloir poursuivre ses expériences et libérer les morts de la chambre des horreurs...

MON AVIS : L'opportunisme hissé à un haut niveau ! Franchement, chapeau à celui a nous a pondu ce titre français, qui surfe sans vergogne sur le film culte de Stuart Gordon, le bien nommé Ré-Animator bien sûr ! Et voilà donc The Dead Pit, qu'on peut traduire par la fosse aux morts, référence au puits se trouvant dans la salle d’expérimentations du docteur Ramzi et dans lequel il entasse les cadavres de ses victimes, qui se transforme en un Ré-Animator Hospital pour sa sortie VHS en France ! Y'en a qui doute de rien quand même ! Bref, passons sur ce titre purement mercantile pour parler du film lui-même. Réalisé en 1989 par Brett Leonard, dont c'était le premier film, metteur en scène qui nous a offert par la suite des longs métrages tels Le Cobaye (1992), Souvenirs de l'au-delà (1995), Programmé pour tuer (1995), Man-Thing (2005) ou Feed (2005), Ré-Animator Hospital prend place dans un hôpital psychiatrique dans lequel il se passe de bien vilaines choses. La scène introductive nous présente le fameux docteur Ramzi (Danny Gochnauer), un chirurgien un peu taré, passionné par la mort et les forces occultes, qui utilise secrètement les pauvres patients pour mener à bien ses expériences dans une pièce secrète de l'institut, qui comporte donc une fosse dans laquelle il se débarrasse des corps lobotomisés et sans vie de ses victimes. Il est pris sur le fait par son collègue, le docteur Swan (Jeremy Slate) qui n'a d'autre choix que de le tuer et d'emmurer cette pièce de l'horreur. Une introduction plutôt sympa, avec de jolies effets de lumière vert et des maquillages gores bien foutus. Petit saut dans le temps, on se retrouve vingt ans plus tard, toujours dans le même hôpital psychiatrique et toujours dirigé par un Swan vieillissant. Là, on va faire connaissance avec l'héroïne du film, baptisée Jane Doe car elle a perdu la mémoire et ne se rappelle plus de rien. Interprétée par la charmante Cheryl Lawson, qui s'est recyclée en tant que doublure-cascadeuse au début des années 90, Jane Doe ne comprend pas trop pourquoi on la place en institut psychiatrique. Pourtant, elle semble un peu dérangée, fait des cauchemars et va se mettre à apercevoir le docteur Ramzi, qui semble revenu d'entre les morts après qu'un tremblement de terre ait permis l'ouverture de la chambre des horreurs précédemment condamnée. A partir de là, j'avoue que le déroulement de l'histoire m'a semblé un peu abracadabrant, on a du mal à comprendre les visions de Jane Doe, on ne sait pas trop si elle possède un pouvoir psychique, si tout se passe dans sa tête, si elle rêve ou si Ramzi est bel et bien de retour. Durant une bonne heure, on assiste à des scènes qui se répètent, ponctuées des cauchemars de Jane Doe, qui passe la moitié de son temps à déambuler dans les couloirs de l'hôpital en petite culotte et tee-shirt moulant, laissant entrevoir qu'elle est plutôt bien fournie par Dame Nature en ce qui concerne ses attributs mammaires, qu'on aura d'ailleurs le loisir d'apprécier et d'observer lors d'une scène où une méchante infirmière lui fait prendre une douche forcée au jet d'eau, jet qui parvient à lui retirer son tee-shirt ! Bravo le jet d'eau ! L'ambiance du film, la présence des cauchemars, l'aspect très boogeyman du docteur Ramzi, le décor lui-même, avec ses longs couloirs, la présence des patients, l'aspect même du bâtiment, tout nous rappelle les aventures de Freddy Krueger dans l'épisode 3 et 5. On sent que Brett Leonard veut faire les choses bien mais il n'est pas aidé par le scénario, un peu trop brouillon et pas très compréhensible au final. Le film dure également trop longtemps, 100 minutes au compteur pour une petite série B assez fauchée, c'est trop. 80 minutes auraient été bien suffisantes je pense. Qui plus est, le jeu d'acteurs n'est pas fameux, hormis Cheryl Lawson qui s'en sort correctement. C'est peut être l'effet petite culotte qui me fait dire ça hein. Les trente dernières minutes sont par contre bien sympathiques, puisque tous les morts de la fosse se relèvent et viennent attaquer tout ce qui bouge dans l'asile et au alentour. On a de beaux effets gores, avec crâne ouvert, cerveau apparent, dégustation de cerveau aussi, le tout dans un joyeux bordel qui nous rappelle le final de Ré-Animator. S'il n'a pas l'éclat de ce dernier, Ré-Animator Hospital devrait néanmoins satisfaire les amateurs de films d'horreur 80's pas trop exigeant. Si c'est votre cas, laissez lui sa chance ! 


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